La mobilisation autour de l’abattoir d’Auch est pleine de promesses pour 2024

Mis à jour le 08/02/2024

L’abattoir d’Auch – dernier abattoir du département – est aujourd’hui un outil en pleine réinvention. Jusqu’alors mono-espèce, il abattait uniquement des bovins (des bovins adultes et des veaux), et avait réalisé en 2023 un tonnage de 4000 tonnes environ.

Suite au départ du principal apporteur Bigard, l’abattoir, en baisse d’activité, s’est retrouvé en difficulté. Les services de l’État et les collectivités locales se sont mobilisés et ont permis à l’abattoir de surmonter cette période.

Un travail de fond a été mené par les responsables des abattoirs, avec l’appui du préfet du Gers qui a largement soutenu le projet. Au centre de ce dispositif se trouve les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), toutes rencontrées individuellement par les responsables de l’abattoir, qui se sont montrées actives sur le soutien à l’abattoir et apporteront chacune une quote-part financière en fonction de leur taille.

Prometteur, ce renouveau s’inscrit dans la dynamique des travaux déjà réalisés et terminés qui avaient été financés par France Relance et dont l’échéance était fixée pour le 14 février 2024.

De cette union des bonnes volontés est né un projet de rénovation de l’abattoir, désormais viable financièrement, afin de renforcer l’activité de cet outil essentiel pour l’écosystème économique et agricole gersois.

Pour 2024, l’abattoir a pour projet la remise en place d’une chaîne porcin/ovin/caprin (POC), qui viendrait diversifier et augmenter son activité (+ 500 tonnes). Le tonnage bovin devrait également augmenter, passant de 4000 à 4500 tonnes.

Afin de respecter les délais demandés par le préfet, la nouvelle chaîne POC devrait être prête pour juin 2024. Des transformations pourraient aussi avoir lieu du côté de la découpe, afin de produire des denrées à destination des industries agro-alimentaires par le biais de la découpe de gros. De même, un projet petfood de séchage de coproduits a été mis en place sur Fleurance, et l’instruction de l’agrément est en cours.

La relance et la rénovation de l’abattoir sont un véritable motif de soulagement pour beaucoup d’agriculteurs gersois, essentiellement dans la filière POC. Tous les projets de rénovation de l’abattoir pour 2024 permettront d’en faire un outil plus fonctionnel et plus polyvalent ; précieux pour toute l’agriculture et la ruralité gersoises.